Cette famille a trouvé le paradis absolu dans les Balkans : « On ne reviendra jamais »

Nassim

Un départ sans plan précis

Ils ont quitté la France avec l’idée de “tester”, portés par le télétravail et l’envie de bousculer leurs repères.
Camille et Julien, trentenaires, ont emmené leurs deux enfants et quelques cartons, sans autre plan que de vivre autrement.

Leur boussole, c’était la curiosité, plus que la certitude.
Entre le Portugal, la Grèce et les Balkans, ils ont pris le temps d’écouter leurs intuitions.

Le choix du Monténégro

Le coup de cœur est venu au Monténégro, lors d’un été lumineux et presque silencieux.
Les bouches de Kotor se sont offertes à eux comme une carte postale sans filtre, entre mer miroir et montagnes abruptes.

“On cherchait du beau mais sans saturation, un rythme plus sage”, raconte Camille.
Ils ont eu l’impression d’ouvrir une porte, sur un pays encore préservé du tourisme de masse.

Une vie plus simple, moins chère

Ils ont trouvé une maison à Kotor, 100 m² avec jardin et vue sur l’eau calme.
Le loyer est descendu à environ 450 €, là où ils payaient presque le double près de Nantes.

Le panier de courses s’est allégé, avec les marchés, le poisson du matin et les producteurs locaux.
La facture alimentaire a fondu d’environ 40 %, sans rogner sur la qualité.

Les postes “énergie” et Internet sont restés raisonnables, et les sorties plus spontanées.
Une pizza face à la baie, une balade au crépuscule, un café pris au port le samedi.

Un environnement qui apaise

Le pays aime les contrastes, et la famille aussi.
En dix minutes, on passe de la baie à un sentier de montagne, le regard lavé par le vert et le bleu.

La circulation est plus fluide, le bruit plus rare, et les journées plus dehors.
Les enfants ont découvert les baignades de fin de journée, les renards dans les vallons.

“On respire mieux, on ralentit sans s’en rendre compte”, dit Julien avec un sourire.
La nature, ici, n’est pas un décor mais un rythme, qui redessine les priorités.

Les défis de l’installation

Rien n’est totalement simple, et ils ne le prétendent pas.
La langue a été un mur, qu’ils ont gravi mot après mot, avec des voisins bienveillants.

L’administration avance à son tempo, parfois déroutant pour des Français pressés.
“Il faut accepter que tout prenne un peu plus de temps”, reconnaît Julien, sans regret.

Ils ont appris à demander de l’aide, à sourire, à revenir le lendemain.
Ce pays se gagne par la patience, et rend au centuple sa confiance.

Un quotidien réinventé

Le matin appartient aux leçons, aux échanges avec l’école et aux amis du quartier.
L’après-midi, on file vers la mer, ou vers un col où l’air devient neuf.

Leur travail en ligne s’imbrique dans ces plages de calme.
Ils produisent mieux, sans courir après des horaires trop serrés.

Une phrase revient souvent dans leurs bouches: “On se sent plus légers.”
Moins de consommation, plus de présence, des dépenses mieux pensées.

Ce qu’ils conseillent avant de partir

  • Tester la destination hors saison pour jauger le vrai rythme
  • Prévoir un coussin d’épargne pour les premiers mois plus flous
  • Apprendre quelques mots de monténégrin pour briser la glace
  • Vérifier la connexion Internet et les besoins pro
  • Cartographier les soins médicaux et l’offre scolaire
  • Accepter un peu d’imprévu et cultiver la patience

Une parole qui résume

“Nous sommes plus détendus, plus proches de la nature, et nos dépenses ont fondu.
On a trouvé ici une forme d’évidence que nous cherchions depuis longtemps.”

Un avenir qui se dessine ici

Ils ne dramatisent pas le passé, ils n’idéalisent pas l’ailleurs, ils vivent.
Leur horizon s’est fixé entre rochers et criques, avec l’écho des clochers.

Les enfants parlent déjà deux langues, et rient dans deux cultures.
Le couple s’ancre dans des amitiés locales, et prend goût aux fêtes villageoises.

Leur “après” s’écrit dans les Balkans, sans tension ni esbroufe.
Ils n’annoncent rien de définitif, mais ne se voient plus faire machine arrière.

Au bout du chemin, il y a une maison blanche, un citronnier et le large.
Et l’intime conviction d’avoir trouvé leur équilibre, sans renoncer à leurs rêves.

Rencontrez Sylvain, l'âme derrière Version Standard.

En tant que fondateur et éditeur en chef, Sylvain inspire et guide l'équipe avec une passion indéfectible pour le jazz. Ses contributions reflètent une vision claire et déterminée pour un média qui encourage l'appréciation, la découverte, et le respect des traditions du jazz. Sa connaissance profonde du genre et son dévouement à la culture du jazz l'ont amené à créer Version Standard en 2020, combler une lacune dans le paysage numérique et offrir aux amateurs du jazz une plateforme inclusive et exhaustive.

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