Le mouvement environnemental, qui s’est renforcé depuis le milieu du XXe siècle, a trouvé une voix puissante dans l’industrie musicale. De nombreux artistes ont utilisé leurs plateformes pour amplifier l’urgence d’une action environnementale, façonnant ainsi une ère de musique qui non seulement divertit, mais sensibilise également.
La chanson « What Have They Done To The Rain », écrite par Malvina Reynolds en 1962, il a marqué l’un des premiers succès abordant les questions environnementales. Popularisé par Les chercheurs, la chanson parlait des effets des pluies radioactives, une préoccupation émergente à l'époque. Cette chanson a non seulement atteint les charts, mais a également ouvert la voie à un nouveau genre de chansons de protestation abordant les questions environnementales.
En 1965, Tom Lehrer a insufflé de l'humour dans l'activisme avec sa chanson « Pollution », critiquant la pollution aux États-Unis de manière satirique. Lehrer a réussi, à travers son album « That Was The Year That Was », à combiner critique sociale et divertissement, montrant que la musique peut être un outil efficace de changement
La catastrophe environnementale de Santa Barbara en 1969, qui a entraîné la mort de plus de 10 000 créatures marines, a allumé un feu dans le cœur de nombreux artistes. Cet événement a été un catalyseur du premier Jour de la Terre en 1970, qui a introduit l'environnementalisme dans le courant dominant et a inspiré des chansons comme « Mercy Mercy Me (The Ecology) » de Marvin Gaye, qui exprimait à la fois une lamentation et une prière pour la Terre. Cette chanson est toujours considérée comme l'une des chansons les plus fortes sur ce thème – qui est à la fois une prière et une lamentation, avec le sentiment constant que le temps est peut-être de plus en plus court pour arranger les choses.
Dans les années 1970, des chansons comme « Big Yellow Taxi » de Joni Mitchell – son premier single à succès – et « Mother » de Chicago reflètent une inquiétude croissante quant au sort de la planète. Les deux messages, l’un avertissant que les arbres pourraient finir dans les musées et l’autre, avec une approche (à juste titre) plus colérique de la question de la Terre, définissaient une nouvelle mentalité politique pour les chansons de l’époque.
L’un des groupes les plus soucieux de l’environnement a passé beaucoup de temps au bord de la mer. Toi Les garçons de la plage ils voulaient voir des plages propres et ont mené plusieurs initiatives caritatives au fil des ans. « Ne vous approchez pas de l’eau » par Mike Amour C'est Al Jardine et « Une journée dans la vie d'un arbre » de Brian Wilson a fait des déclarations fortes.
Les années 80 et 90 ont vu un élargissement du spectre environnemental dans la musique. Dans Pierre-Gabriel C'est George Harrison à des groupes comme REM C'est U2, la musique est devenue un véhicule de sensibilisation sur divers sujets écologiques. Ces artistes ont non seulement écrit des chansons, mais ont également participé activement à des manifestations et à des initiatives visant à protéger l'environnement.
Il ne s’agissait pas seulement de programmes caritatifs tape-à-l’œil, mais de nombreux efforts plus modestes et communautaires qui s’additionnaient. Fait amusant : vous vous souvenez de l'époque où les CD arrivaient dans de longues boîtes entièrement jetables ? Ces déchets environnementaux ont été rapidement éliminés grâce à plusieurs artistes de renom tels que Prince C'est Piquerqui ont fait pression sur leurs maisons de disques pour qu'elles utilisent des emballages alternatifs.
Aujourd’hui, l’influence de l’environnementalisme sur la musique reste forte. Les artistes aiment Jeu froid, U2 C'est Willie Nelson ont adopté des pratiques de tourisme neutres en carbone et d’autres efforts durables. Dans un geste symbolique et financièrement significatif, David Gilmour de Pink Floyd ont vendu leurs guitares aux enchères en 2019, reversant les bénéfices à ClientEarth, une organisation environnementale.
Le rôle des musiciens dans la lutte environnementale va bien au-delà du simple divertissement. À travers leurs chansons et leurs actions, ils ont la capacité d’influencer des millions de personnes, en favorisant non seulement la sensibilisation, mais aussi l’action directe en faveur de l’environnement. Alors que nous sommes confrontés à des défis environnementaux croissants, la musique reste un outil essentiel pour nous mobiliser et nous inspirer pour un avenir durable.